Quelles sont les meilleures plantes d’intérieur dépolluantes

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Respirer un air pur chez soi est devenu une préoccupation majeure ces dernières années. Et si la solution se trouvait tout simplement dans les plantes d’intérieur dépolluantes ? Ces alliées vertes, en plus d’embellir nos espaces de vie, pourraient bien être la clé d’un environnement domestique plus sain. Découvrons ensemble comment ces végétaux peuvent transformer l’air de votre maison et améliorer votre quotidien.

Pourquoi utiliser des plantes d’intérieur dépolluantes chez soi ?

Savez-vous que l’air que vous respirez à l’intérieur de votre domicile peut être jusqu’à 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur ? C’est un constat alarmant établi par plusieurs études, dont celles de l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur. Cette pollution invisible provient de multiples sources : meubles en aggloméré, peintures, produits d’entretien, appareils électroniques, et même certains textiles qui libèrent des substances nocives comme les Composés Organiques Volatils (COV), le formaldéhyde ou le benzène.

Face à ce problème de santé publique, les plantes d’intérieur dépolluantes représentent une solution naturelle et efficace grâce au phénomène de phytoremédiation. Ce terme scientifique désigne la capacité des plantes à absorber, transformer et neutraliser les polluants présents dans l’air. Un super-pouvoir végétal qui a fait l’objet d’une étude majeure par la NASA en 1989, prouvant scientifiquement l’efficacité de certaines plantes pour purifier l’air.

Cette étude, désormais connue sous le nom de « Clean Air Study », a identifié plusieurs plantes particulièrement performantes pour filtrer les toxines atmosphériques. Depuis, ces plantes purifiantes sont devenues des incontournables pour quiconque souhaite améliorer la qualité de l’air intérieur de façon naturelle.

En plus de leurs propriétés purificatrices d’air, les plantes d’intérieur offrent de nombreux autres avantages :

  • Elles embellissent nos intérieurs et apportent une touche de nature
  • Elles améliorent notre bien-être psychologique et réduisent le stress
  • Elles contribuent à réguler l’humidité ambiante
  • Elles produisent de l’oxygène, particulièrement bénéfique dans nos espaces clos

Si vous cherchez à adopter une déco écoresponsable, intégrer des plantes dépolluantes pour la maison est certainement l’une des premières étapes à considérer.

Comment les plantes d’intérieur dépolluent-elles l’air ?

Le processus par lequel les plantes d’intérieur dépolluantes purifient notre environnement est fascinant et complexe. La magie opère à plusieurs niveaux, impliquant différentes parties de la plante.

Le rôle des feuilles

Les feuilles sont la première ligne de défense contre les polluants. Elles captent les particules en suspension dans l’air grâce à de minuscules pores appelés stomates. Plus la surface foliaire est importante, plus la plante peut filtrer efficacement l’air. C’est pourquoi les plantes aux grandes feuilles comme le ficus dépolluant ou le philodendron sont particulièrement efficaces pour assainir l’air.

L’action des racines et du substrat

Si les feuilles jouent un rôle crucial, le système racinaire et le terreau ne sont pas en reste ! Les micro-organismes présents dans le substrat contribuent grandement à la dégradation des polluants. Une fois que les toxines sont absorbées par la plante, elles sont transportées vers les racines où ces micro-organismes les transforment en nutriments utilisables. C’est un véritable système de recyclage naturel !

Les polluants ciblés

Les plantes qui nettoient l’air ne s’attaquent pas toutes aux mêmes polluants. Certaines sont particulièrement efficaces contre :

  • Le formaldéhyde (présent dans les meubles en aggloméré, colles, tissus)
  • Le benzène (peintures, solvants, détergents)
  • Le trichloréthylène (produits de nettoyage à sec, encres)
  • Les xylènes (vernis, peintures)
  • L’ammoniac (produits d’entretien)

Efficacité réelle des plantes dépolluantes

Soyons honnêtes : une seule plante ne transformera pas magiquement l’air de votre appartement. Pour un impact significatif, les spécialistes recommandent généralement une plante pour environ 10m². La taille et le type de plante influencent également leur efficacité purificatrice.

Il est important de noter que les plantes anti-pollution fonctionnent idéalement en complément d’autres pratiques comme l’aération régulière des pièces. Elles ne remplacent pas non plus un purificateur d’air électrique dans les cas de forte pollution ou d’allergies sévères, mais constituent une solution naturelle et durable pour améliorer la qualité de l’air au quotidien.

Quelles sont les 10 meilleures plantes dépolluantes pour purifier l’air intérieur ?

Le Chlorophytum (plante araignée)

Le Chlorophytum, souvent appelé « plante araignée », est sans doute l’une des meilleures plantes dépolluantes que vous puissiez adopter. Reconnaissable à ses longues feuilles vertes arquées et ses rejets aériens, cette plante est particulièrement efficace contre le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et les xylènes.

Ce qui fait du Chlorophytum une star des plantes purifiantes, c’est sa résistance et sa facilité d’entretien. Elle s’accommode de conditions variées, bien qu’elle préfère une exposition lumineuse indirecte et un arrosage modéré (attendez que le substrat sèche en surface).

Idéale pour les débutants, cette plante anti-toxines trouvera parfaitement sa place dans votre cuisine ou votre salon, où elle combattra efficacement les polluants émis par vos meubles et appareils électroniques.

Le Spathiphyllum (fleur de lune)

Le Spathiphyllum, également connu sous le nom poétique de « fleur de lune » ou plus familièrement « plante à spathe », se distingue par ses élégantes fleurs blanches et son feuillage vert foncé brillant. Cette plante purificatrice d’air est l’une des plus polyvalentes en termes de lutte contre les polluants : benzène, trichloréthylène, formaldéhyde, xylène, toluène et même ammoniac n’ont aucune chance face à elle !

Pour un entretien optimal, placez votre Spathiphyllum dans un endroit lumineux mais sans soleil direct, et maintenez son terreau légèrement humide. Attention toutefois à ne pas trop l’arroser, ce qui pourrait faire jaunir ses feuilles.

Cette plante détoxifiante est particulièrement recommandée pour les salles de bain et les chambres, où elle contribuera à purifier l’air tout en ajoutant une touche d’élégance avec ses fleurs immaculées.

Le Ficus Benjamina

Le Ficus Benjamina, avec son port élégant et son feuillage dense, n’est pas seulement une plante décorative, c’est aussi un excellent purificateur d’air naturel. Ce ficus dépolluant s’attaque particulièrement au formaldéhyde et au xylène, des polluants couramment trouvés dans les meubles et les produits d’entretien.

Pour qu’il puisse exprimer pleinement son potentiel dépolluant, placez-le dans un endroit lumineux mais à l’abri du soleil direct. Le Ficus Benjamina n’aime pas être déplacé fréquemment ni les courants d’air, qui peuvent provoquer la chute de ses feuilles. Un arrosage modéré est recommandé, en laissant sécher la surface du terreau entre deux arrosages.

Cette plante contre pollution intérieure trouve idéalement sa place dans un salon ou une pièce à vivre spacieuse, où son volume imposant lui permettra d’avoir un impact significatif sur la qualité de l’air.

Le Dracaena

La famille des Dracaena comprend plusieurs variétés (Dracaena marginata, Dracaena fragrans, etc.), toutes reconnues pour leurs excellentes capacités purifiantes. Ces plantes élancées aux feuilles souvent panachées sont particulièrement efficaces contre le formaldéhyde, le benzène, le trichloréthylène et les xylènes.

Le Dracaena dépolluant est relativement facile à entretenir. Il apprécie une lumière moyenne à vive mais indirecte, et un arrosage modéré avec un temps de séchage entre deux apports d’eau. Il est particulièrement tolérant envers les oublis d’arrosage, ce qui en fait une plante idéale pour les personnes étourdies ou souvent absentes.

Grâce à sa silhouette élancée, le Dracaena s’intègre parfaitement dans les bureaux ou les coins de pièces à vivre, où il purifiera efficacement l’air tout en apportant une dimension verticale à votre décoration.

Le Lierre (Hedera helix)

Le Lierre commun est une plante grimpante ou retombante qui possède d’excellentes propriétés purifiantes, en particulier contre le benzène et le formaldéhyde. Son feuillage persistant et élégant en fait également un choix décoratif intéressant pour vos intérieurs.

Cette plante filtrante apprécie une luminosité moyenne à forte, mais peut s’adapter à des conditions moins lumineuses. Veillez à maintenir son terreau légèrement humide et à vaporiser régulièrement son feuillage, surtout en hiver quand l’air est plus sec.

Le Lierre est particulièrement efficace dans la cuisine et la salle de bain, où il peut aider à combattre les moisissures en plus d’assainir l’air. Vous pouvez l’installer en suspension pour profiter de son port retombant, ou le faire grimper sur un support pour créer un élément décoratif vertical.

L’Aloe Vera

L’Aloe Vera n’est pas seulement connue pour ses propriétés médicinales, c’est aussi une plante dépolluante efficace, particulièrement contre le formaldéhyde et le benzène. Ses feuilles charnues et épineuses stockent de l’eau, ce qui en fait une plante succulente très résistante.

Cette plante anti-pollution aime la lumière vive mais peut supporter un ensoleillement direct modéré. Son arrosage doit être espacé, attendez que le terreau soit complètement sec avant de l’arroser à nouveau. C’est une plante parfaite pour les personnes distraites ou débutantes !

En plus de purifier l’air, l’Aloe Vera offre un gel aux multiples vertus thérapeutiques. Placez-la idéalement dans votre chambre ou votre cuisine, où elle pourra à la fois purifier l’air et être à portée de main en cas de petite brûlure ou irritation cutanée.

La Sansevieria (langue de belle-mère)

La Sansevieria, surnommée « langue de belle-mère », est probablement la championne toutes catégories des plantes faciles d’entretien dépolluantes. Ses feuilles rigides et dressées, souvent marginées de jaune, lui confèrent un aspect graphique très tendance dans les intérieurs contemporains.

Cette plante assainissante est particulièrement efficace contre le formaldéhyde, le benzène, le trichloréthylène et les xylènes. Sa particularité exceptionnelle est qu’elle produit de l’oxygène la nuit, contrairement à la plupart des plantes, ce qui en fait un choix idéal pour les chambres à coucher.

La Sansevieria dépolluante est extrêmement tolérante : elle supporte aussi bien les expositions lumineuses que les zones ombragées, et ne nécessite qu’un arrosage très espacé (toutes les 2-3 semaines, voire moins en hiver). C’est la plante parfaite pour ceux qui n’ont pas la main verte !

Le Ficus elastica (caoutchouc)

Le Ficus elastica, ou « plante caoutchouc », se distingue par ses grandes feuilles épaisses et brillantes qui capturent efficacement le formaldéhyde présent dans l’air intérieur. Son allure imposante en fait également un élément décoratif de choix.

Ce ficus dépolluant apprécie une luminosité moyenne à forte, sans exposition directe au soleil qui pourrait brûler ses feuilles. Un arrosage modéré est recommandé, en laissant sécher le substrat entre deux arrosages. Pensez également à nettoyer régulièrement ses grandes feuilles pour maximiser leur efficacité dépolluante et maintenir leur aspect brillant.

Le Ficus elastica trouve parfaitement sa place dans un salon ou un bureau, où ses grandes feuilles pourront capter efficacement les polluants tout en créant un impact visuel fort.

Le Palmier d’Areca

Le Palmier d’Areca (Dypsis lutescens) est l’une des plantes tropicales dépolluantes les plus élégantes. Avec son port majestueux et ses frondes légères, il apporte une ambiance exotique tout en purifiant l’air du formaldéhyde, du xylène et du toluène.

Cette plante pour qualité de l’air nécessite une exposition lumineuse mais sans soleil direct. Maintenez son terreau légèrement humide et vaporisez régulièrement son feuillage pour recréer son environnement tropical d’origine. Une attention particulière doit être portée aux araignées rouges, ravageurs fréquents de cette plante.

Avec sa silhouette imposante, le Palmier d’Areca s’intègre parfaitement dans les salons ou les grandes pièces à vivre, où il créera un point focal tout en purifiant l’air environnant.

Le Pothos

Le Pothos (Epipremnum aureum) est une plante grimpante ou retombante au feuillage panaché vert et jaune ou vert et blanc selon les variétés. Réputé pour sa robustesse, le pothos dépolluant est particulièrement efficace contre le formaldéhyde et le benzène.

Ce qui fait du Pothos l’une des meilleures plantes dépolluantes pour les débutants, c’est sa capacité à s’adapter à presque toutes les conditions. Il tolère aussi bien la lumière vive que les zones plus ombragées, et peut supporter des oublis d’arrosage occasionnels. Pour un entretien optimal, laissez sécher légèrement le terreau entre deux arrosages.

Polyvalent, le Pothos peut être installé dans n’importe quelle pièce de la maison. Sa nature retombante en fait un excellent choix pour les étagères hautes ou les suspensions, où ses lianes pourront se développer librement tout en purifiant l’air ambiant.

Plante dépolluantePolluants ciblésEntretienPièce idéale
ChlorophytumFormaldéhyde, monoxyde de carbone, xylènesFacileCuisine, salon
SpathiphyllumBenzène, trichloréthylène, formaldéhyde, xylène, toluène, ammoniacMoyenSalle de bain, chambre
Ficus BenjaminaFormaldéhyde, xylèneMoyenSalon, bureau
SansevieriaFormaldéhyde, benzène, trichloréthylène, xylèneTrès facileChambre
PothosFormaldéhyde, benzèneTrès facileToutes pièces
Plantes d'intérieurs dépolluantes

Quelles plantes dépolluantes choisir selon les pièces de la maison ?

Pour la chambre à coucher

La chambre est un lieu où nous passons environ un tiers de notre vie. Il est donc primordial d’y maintenir un air sain. Pour cette pièce, privilégiez des plantes qui produisent de l’oxygène pendant la nuit, contrairement à la majorité des végétaux qui inversent leur cycle respiratoire dans l’obscurité.

La Sansevieria (langue de belle-mère) est la plante chambre dépolluante par excellence. Elle libère de l’oxygène pendant la nuit et absorbe le CO2, contribuant ainsi à améliorer la qualité de votre sommeil. L’Aloe Vera est également un excellent choix pour la chambre, combinant propriétés purifiantes et production nocturne d’oxygène.

Pour optimiser l’effet purificateur, placez ces plantes près des sources potentielles de pollution (appareils électroniques, meubles neufs) tout en évitant de surcharger l’espace. Une à deux plantes de taille moyenne suffisent généralement pour une chambre standard.

Si vous êtes en pleine réflexion sur les tendances déco 2025, sachez que les plantes d’intérieur, notamment les variétés purifiantes aux lignes épurées comme la Sansevieria, restent un élément incontournable des intérieurs contemporains.

Pour la salle de bain

La salle de bain, avec son humidité élevée et ses variations de température, requiert des plantes particulièrement résistantes. Heureusement, certaines plantes dépolluantes s’y épanouissent parfaitement tout en combattant les polluants spécifiques à cette pièce.

Le Pothos, avec sa capacité à absorber le formaldéhyde présent dans les produits cosmétiques et d’entretien, est un choix judicieux. Le Spathiphyllum, qui apprécie l’humidité ambiante, luttera efficacement contre les moisissures tout en purifiant l’air. Les fougères dépolluantes comme le Nephrolepis (fougère de Boston) sont également parfaites pour cet environnement humide.

L’avantage supplémentaire de ces plantes est qu’elles nécessitent moins d’arrosage grâce à l’humidité naturelle de la pièce. Placez-les sur un rebord de baignoire, une étagère ou en suspension pour optimiser l’espace souvent limité des salles de bain.

Pour le salon et les pièces de vie

Les espaces de vie méritent des plantes à la fois dépolluantes et décoratives, capables de traiter un volume d’air plus important. C’est ici que les plantes d’intérieur anti-toxines de grande taille prennent tout leur sens.

Le Ficus Benjamina, avec son port élégant, purifiera efficacement l’air tout en créant un point focal dans votre salon. Le Palmier d’Areca, aux frondes légères et aériennes, apportera une touche exotique tout en filtrant les polluants émis par vos meubles et appareils électroniques. Pour un effet plus contemporain, le Dracaena marginata, avec sa silhouette graphique, combinera style et efficacité dépolluante.

Pour les pièces de vie spacieuses, la règle d’une plante pour 10m² reste valable, mais n’hésitez pas à varier les espèces pour cibler différents polluants et créer un ensemble harmonieux. Les grands spécimens peuvent être placés au sol dans les angles, tandis que les variétés plus petites trouveront leur place sur des étagères ou des consoles.

Pour la cuisine

La cuisine est l’une des pièces les plus exposées aux polluants : fumées de cuisson, produits d’entretien, émanations des appareils électroménagers… Les plantes y jouent donc un rôle particulièrement important.

Le Chlorophytum, champion de l’absorption du monoxyde de carbone et du formaldéhyde, est idéal pour contrecarrer les pollutions issues de la cuisson. Le Lierre commun, efficace contre les graisses en suspension et les moisissures, contribuera également à maintenir un air plus sain. Pour les cuisines plus sombres, le pothos dépolluant sera parfait grâce à sa tolérance aux faibles luminosités.

Placez ces plantes purificatrices d’air à distance des sources de chaleur directe et des éclaboussures d’eau ou de graisse. Les étagères hautes, le dessus des placards ou une suspension près d’une fenêtre constituent des emplacements idéaux.

Pour le bureau

Qu’il s’agisse d’un bureau professionnel ou d’un espace de travail à domicile, cette zone concentre souvent de nombreux polluants émis par les équipements électroniques, les imprimantes et les matériaux synthétiques.

La plante dépolluante bureau par excellence est le Spathiphyllum, qui combat efficacement les émanations des appareils électroniques. Le ficus dépolluant, avec ses grandes feuilles captant le formaldéhyde, est également recommandé. Pour les bureaux manquant de lumière naturelle, la Sansevieria constitue une solution idéale grâce à sa tolérance aux conditions de faible luminosité.

Ces plantes qui absorbent les polluants ne se contentent pas d’assainir l’air : des études montrent qu’elles contribuent également à améliorer la concentration et à réduire le stress. Placez-les près de votre poste de travail, à proximité des équipements électroniques, pour un effet optimal tant sur la qualité de l’air que sur votre bien-être.

Comment optimiser l’efficacité des plantes dépolluantes ?

Pour tirer le meilleur parti de vos plantes d’intérieur dépolluantes, quelques principes simples peuvent faire toute la différence :

  • Respectez la densité recommandée : Les experts suggèrent généralement une plante pour 10m² pour obtenir un effet purificateur significatif. Dans les pièces particulièrement exposées aux polluants (cuisine, bureau), vous pouvez augmenter légèrement cette proportion.
  • Placez stratégiquement vos plantes : Installez-les à proximité des sources potentielles de pollution – près des meubles neufs qui émettent du formaldéhyde, à côté des appareils électroniques, ou dans les zones exposées aux produits d’entretien.
  • Entretenez correctement vos plantes purifiantes : Une plante en bonne santé sera beaucoup plus efficace pour purifier l’air qu’un spécimen souffrant. Respectez les besoins spécifiques de chaque espèce en termes d’arrosage, de luminosité et de rempotage.
  • Nettoyez régulièrement les feuilles : La poussière qui s’accumule sur les feuilles réduit considérablement la capacité des plantes à absorber les polluants. Un simple essuyage avec un chiffon humide une fois par semaine peut faire des merveilles.
  • Pratiquez la rotation : Déplacez occasionnellement vos plantes pour assurer une exposition optimale à la lumière et une purification homogène de l’espace.
  • Combinez avec une aération régulière : Les plantes dépolluantes fonctionnent en synergie avec une bonne ventilation. Ouvrir les fenêtres 10 minutes par jour, même en hiver, reste essentiel pour renouveler l’air intérieur.

Si vous êtes intéressé par d’autres approches écologiques pour votre intérieur, découvrez comment fabriquer des meubles en palettes qui s’harmoniseront parfaitement avec vos plantes purifiantes.

Quels sont les polluants intérieurs ciblés par les plantes dépolluantes ?

Le formaldéhyde et ses sources

Le formaldéhyde est probablement le polluant intérieur le plus répandu. Ce composé organique volatil se trouve dans :

  • Les meubles en aggloméré, contreplaqué et MDF
  • Les colles et résines utilisées dans la fabrication des meubles
  • Les tissus traités, les moquettes et tapis synthétiques
  • Certains produits d’entretien et cosmétiques
  • Les isolants et matériaux de construction

Exposé à des niveaux élevés de formaldéhyde, vous pouvez ressentir des irritations des yeux, du nez et de la gorge, des maux de tête et même des difficultés respiratoires. À long terme, ce polluant est classé comme cancérigène potentiel.

Les plantes les plus efficaces contre le formaldéhyde sont le Chlorophytum, le Spathiphyllum, le Ficus et la Sansevieria. Disposez-les stratégiquement près des meubles neufs pour maximiser leur action.

Le benzène et ses sources

Le benzène est un hydrocarbure aromatique présent dans :

  • Les peintures, vernis et solvants
  • Les carburants et la fumée de cigarette
  • Certaines colles et adhésifs
  • Les détergents et produits d’entretien
  • Les encres d’imprimerie

L’exposition au benzène peut provoquer des symptômes allant de la somnolence aux vertiges, en passant par une accélération du rythme cardiaque. Les expositions chroniques sont associées à des risques de leucémie.

Pour combattre ce polluant, optez pour des plantes contre le benzène comme le Spathiphyllum, le Lierre, l’Aloe Vera et le Dracaena. Ces plantes assainissantes seront particulièrement utiles dans les pièces fraîchement rénovées ou près des zones fumeurs.

Le trichloréthylène et ses sources

Le trichloréthylène est principalement présent dans :

  • Les produits de nettoyage à sec
  • Les encres, peintures et vernis
  • Certains adhésifs et décapants
  • Les produits de traitement du cuir

Ce composé peut causer des irritations cutanées et respiratoires, des maux de tête et des vertiges. L’exposition prolongée est associée à des troubles neurologiques et des risques accrus de cancer.

Pour neutraliser le trichloréthylène, les plantes les plus efficaces sont le Spathiphyllum, le Dracaena et la Sansevieria. Placez-les près des vêtements revenant du pressing ou à proximité de votre table de travail si vous utilisez des encres ou peintures.

Les COV (Composés Organiques Volatils) et leurs sources

Les COV regroupent une large famille de composés chimiques qui s’évaporent facilement à température ambiante, incluant les substances déjà mentionnées et bien d’autres. On les trouve dans :

  • Les produits ménagers et désodorisants
  • Les parfums d’intérieur et bougies parfumées
  • Les cosmétiques et produits d’hygiène personnelle
  • Les peintures, vernis et colles
  • Les matériaux de construction et de décoration

L’exposition aux COV peut provoquer des irritations des voies respiratoires, des maux de tête, des nausées et des troubles de la concentration. Certains COV sont également suspectés d’être cancérigènes.

Les plantes contre les COV les plus efficaces sont généralement celles qui possèdent une grande surface foliaire et une forte activité métabolique, comme le Pothos, le Philodendron, le Spathiphyllum et le Dracaena. Pour une action complète, combinez plusieurs espèces de plantes qui nettoient l’air afin de cibler différents types de COV.

Quelles précautions prendre avec les plantes dépolluantes ?

Malgré tous leurs bienfaits, certaines précautions s’imposent lors de l’introduction de plantes dépolluantes dans votre intérieur :

Attention aux plantes toxiques pour les animaux : Plusieurs plantes purifiantes comme le Spathiphyllum, le Pothos ou le Dracaena peuvent être toxiques pour les chats et les chiens en cas d’ingestion. Si vous avez des animaux domestiques, optez plutôt pour des alternatives sûres comme l’Areca, le Chlorophytum ou l’Haworthia (proche de l’Aloe Vera mais non toxique).

Risques d’allergies : Certaines personnes peuvent développer des réactions allergiques au pollen ou aux moisissures qui se développent parfois dans le terreau humide. Privilégiez les plantes à faible potentiel allergisant et évitez de trop arroser pour prévenir le développement de moisissures.

Prévention des parasites : Inspectez régulièrement vos plantes pour détecter tout signe d’infestation (taches, toiles, insectes visibles). Les plantes d’intérieur peuvent parfois attirer des nuisibles comme les cochenilles, les araignées rouges ou les moucherons.

Équilibre de l’humidité : Si vos plantes nécessitent une humidité élevée, veillez à ne pas créer un environnement trop humide qui favoriserait l’apparition de moisissures, particulièrement dans les petites pièces ou les chambres.

Évitez la stagnation d’eau : L’eau qui stagne dans les soucoupes peut devenir un terrain propice aux moustiques ou aux bactéries. Videz systématiquement l’excès d’eau après l’arrosage ou utilisez des cache-pots sans soucoupe avec des billes d’argile au fond.

Pour ceux qui souhaitent intégrer les plantes dépolluantes dans une démarche plus globale, découvrez nos conseils sur le DIY de meubles en palettes qui peuvent servir de supports originaux pour vos plantes purifiantes.

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